Consommation d’énergie primaire aux USA, bois exclu, depuis 1965.
« New Renewable » = toutes les renouvelables sauf le bois et l’hydroélectricité.
On note un maximum – pour l’heure – en 2007, malgré le « pétrole de schiste » et le « gaz de schiste« .
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Idem ci-dessus, mais présenté avec une courbe par énergie, pour observer l’évolution de chacun prise séparément.
On note que, pour l’heure, le pétrole est en déclin en tendance depuis 2004.
La hausse récente du gaz va en regard d’une baisse presque équivalente du charbon, ce qui reflète surtout un changement de mix dans la production électrique, pour des raisons économiques (le cout complet du gaz est inférieur au cout complet du charbon).
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Idem ci-dessus, en agrégeant dans une courbe « nuclear & renew » toutes les renouvelables (hors bois) et le nucléaire.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Consommation d’énergie primaire par personne aux USA, bois exclu, depuis 1965, en tonnes équivalent pétrole
(une tonne équivalent pétrole = 11600 kWh).
« New Renewable » = toutes les renouvelables sauf le bois et l’hydroélectricité.
On note un maximum au moment du 2è choc pétrolier, et un déclin continu depuis 2000, qui s’amplifie en 2007, avant la crise des subprime.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Idem ci-dessus, mais présenté avec une courbe par énergie, pour observer l’évolution de chacun prise séparément.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Part de chaque énergie (hors bois) dans la consommation des USA depuis 1965, et part de l’ensemble des combustibles fossiles.
On note la grande stabilité de la part du pétrole dans le total (environ 40%) depuis le début des années 1980.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation d’énergie (hors bois) aux USA depuis 1965.
La courbe de tendance est orientée à la baisse depuis la fin des années 1960 (pour ceux à qui ce terme ne fait pas peur, cela signifie que la dérivée seconde est négative, en moyenne, depuis presque 50 ans).
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation de charbon aux USA depuis 1965.
La variation moyenne est à la baisse depuis presque 50 ans, nonobstant le fait que les USA déclarent les premières réserves prouvées au monde.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation de pétrole aux USA depuis 1965.
La tendance est à la baisse, nonobstant les « pétroles de schiste ».
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation de gaz aux USA depuis 1965.
Les gaz non conventionnels ont engendré un « rebond depuis 2005, et la baisse sur la période du taux de croissance est beaucoup moins marquée que pour le pétrole.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation d’énergies « non fossile » (hors bois) aux USA depuis 1965.
On note que la croissance de cette contribution a tendance à baisser, ce qui reflète le fait que les « nouvelles énergies renouvelables » ne prennent pas le relais du nucléaire et de l’hydroélectricité en termes de croissance quantitiative.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Evolution des émissions de CO2 d’origine fossile aux USA depuis 1965, discriminée par énergie.
On note que le maximum a été atteint en 2007, soit 2 ans avant la grande crise de 2009. Cela est cohérent avec le rôle de l’énergie dans l’économie : si l’approvisionnement énergétique baisse, ce qui a eu lieu aux USA à partir de 2007, le PIB aussi, et à ce moment rembourser la dette pose problème…
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Evolution des émissions de CO2 d’origine fossile par personne aux USA depuis 1965, discriminée par énergie, en tonnes.
On note que le maximum a été atteint au moment du premier choc pétrolier, que 2007 marque le début d’une deuxième descente après une longue période de stagnation, et que l’épisode 2009 est une « indentation » sur une tendance plus régulière.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Evolution de l’efficacité énergétique de l’économie aux USA depuis 1965.
(dollars constants de PIB par kWh d’énergie primaire).
Quand la courbe monte c’est que l’économie devient plus efficace. On note le fort ralentissement de la hausse au moment du « contre-choc » pétrolier, après 1985, quand le pétrole est redescendu à des prix très bas.
On note aussi que quand l’Europe est à environ 0,9 $ par kWh en 2016, les USA sont à environ 0,7.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Evolution de l’efficacité CO2 de l’économie aux USA depuis 1965 (grammes de CO2 fossile par dollar constant de PIB).
La courbe baisse quand l’économie émet moins de CO2 par unité produite. Les USA ont aujourd’hui des émissions par unité de PIB supérieures de 50% à celles de l’Europe.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Sur la période 1965-2017, taux de croissance du PIB américain (axe horizontal) vs. taux de croissance de la consommation d’énergie aux USA la même année.
La régression signifie deux choses : d’une part que sur la période il y a eu en moyenne 1,8% de croissance annuelle sans énergie supplémentaire (c’est la signification de l’intersection entre la droite de régression et l’axe des abscisses) et que, ensuite, pour avoir 1% de croissance supplémentaire de l’économie il faut environ 1% de croissance de l’énergie.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Consommation d’énergie aux USA (axe horizontal) vs PIB des Etats-Unis (en milliards de dollars constants) pour la période allant de 1965 à 2017.
La ligne orange part de 1965, en bas à gauche, et les points rouges suivent ensuite l’ordre chronologique vers le haut.
On note que la courbe fait une série de « crosses vers la gauche » en 1974, 1979, et à partir de 2005.
La « crosse sur la gauche » signifie que c’est d’abord l’énergie qui baisse, et ensuite le PIB, excluant de fait un enchaînement qui expliquerait la baisse de l’énergie consommée par la seule crise (sinon la courbe « tournerait à droite »).
On note aussi qu’après la baisse du PIB qui va de 2006 à 2009, les points s’organisent à nouveau le long d’une ligne qui va de « en bas à gauche » à « en haut à droite », ce qui traduit un PIB qui « repart » à cause d’un approvisionnement énergétique qui fait de même, même si l’efficacité a augmenté entre-temps (mais la manière de compter le PIB ne permet pas de distinguer la « vraie » efficacité – un camion de même poids qui roule à la même vitesse en consommant moins – de l’artefact causé par l’inflation des actifs, ce qui crée du PIB « virtuel » sans augmenter la consommation énergétique).
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Consommation d’énergie aux USA (axe horizontal) vs valeur ajoutée de l’industrie (en milliards de dollars constants) pour la période allant de 1997 à 2016
La ligne marron part de 1997, en bas à gauche, et les points rouges suivent ensuite l’ordre chronologique). NB : les données avant 1997 ne sont pas disponibles sur le site de la Banque Mondiale..
On voit que la production industrielle varie de manière « plus linéaire » que le PIB quand l’énergie monte ou descend. Cela est du au fait que le PIB peut se « redresser » avec des choses non matérielles, comme par exemple la hausse de la valeur de l’immobilier ou des actions (et aux USA cet effet est particulièrement important), alors que cela n’est pas le cas pour le produit industriel.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Consommation de pétrole aux USA (axe horizontal) vs. PIB aux Etats Unis (en milliards de dollars constants) pour la période allant de 1965 à 2017.
En points verts avec ligne jaune : période de 1965 à 1982.
En points rouges avec trait orange : période allant de 1983 à 2017.
On note la baisse de la consommation de pétrole après 1974 et 1979, avec une très petite – et très courte – baisse du PIB après 1979. On note également qu’après 1983 la « ligne » s’oriente d’une manière plus pentue, ce qui traduit le fait que l’économie est devenue plus « efficace » en pétrole (mais pas vraiment moins dépendante).
On note enfin qu’après 2006 il y a une baisse bien plus marquée du PIB, avant que ce dernier ne finisse par « repartir »… grâce à un pétrole qui fait de même (mais cela s’est également fait avec une multiplication de la dette publique par deux).
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Production électrique des USA depuis 1985, en milliards de kWh, avec le détail par énergie primaire.
On voit très nettement la baisse du charbon au profit du gaz, car le prix de ce dernier a fortement baissé avec l’essor du « gaz de schiste« . Cela a contribué à « décarboner » partiellement le système électrique (pour beaucoup moins cher qu’en construisant des éoliennes et des panneaux solaires, le monde est plein de surprises !).
Données BP Statistical Review
Production d’électricité « non fossile » (ou sans CO2) par personne aux USA depuis 1965, en kWh (un américain consomme environ 14000 kWh électriques par an, tous usages confondus).
« Geothermal & biomass » regroupe la géothermie et la production électrique au biogaz (qui en représente la quasi-totalité actuellement).
Source des données : BP Statistical Review
Consommation (tiretés) et production domestique (trait plein) de pétrole aux USA depuis 1965, en millions de tonnes par an.
Malgré une production domestique importante (28% de la production mondiale en 1965, 14% en 2017), les USA sont importateurs de pétrole sur toute la période (ils consomment actuellement 20% du pétrole mondial à eux seuls !). Le rebond de la production grâce au « pétrole de schiste » est majeur, mais n’a pas permis de rendre le pays autosuffisant.
Source des données : BP Statistical Review
Consommation (tiretés, depuis 1965) et production domestique (trait plein, depuis 1980) de charbon aux USA, en millions de tonnes équivalent pétrole par an (une tonne équivalent pétrole ≈ 1,5 à 3 tonnes de charbon selon sa qualité).
On constate que la consommation est essentiellement issue de la production locale (comme pour l’essentiel des pays gros consommateurs de charbon), et surtout que cette production plonge au milieu des années 2000, en conséquence de l’essor du gaz dans la production électrique (l’essentiel du charbon sert à produire de l’électricité).
Source des données : BP Statistical Review
Consommation (tiretés, depuis 1965) et production domestique (trait plein, depuis 1970) de gaz aux USA, en millions de tonnes équivalent pétrole par an (une tonne équivalent pétrole ≈ 1000 m3 de gaz).
Depuis le début de cette série, la consommation des USA est égale ou légèrement supérieure à la production domestique : l’essor du « gaz de schiste » a boosté la consommation domestique (surtout dans l’électricité), non créé des exportations.
Source des données : BP Statistical Review