Consommation d’énergie primaire au Japon, bois exclu, depuis 1965.
« New Renewable » = toutes les renouvelables sauf le bois et l’hydroélectricité.
On note un maximum – pour l’heure – en 2006. On note aussi que ni la crise de 2008-2009 (qui crée un creux très cite rattrapé) ni Fukushima (qui a juste changé le mix) n’ont significativement infléchi la tendance sur la consommation globale.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Idem ci-dessus, mais présenté avec une courbe par énergie, pour observer l’évolution de chacun prise séparément.
On note que, pour l’heure, le pétrole est en lent déclin depuis le milieu des années 1990, avec toutefois un fort rebond du à Fukushima en 2012, comme pour charbon et gaz.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Idem ci-dessus, mais présenté avec une courbe par énergie, pour observer l’évolution de chacun prise séparément.
L’arrêt du nucléaire suite à Fukushima a engendré une baisse immédiate et très significative de l’énergie non fossile.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Consommation d’énergie primaire par personne au Japon, bois exclu, depuis 1965, en tonnes équivalent pétrole
(une tonne équivalent pétrole = 11600 kWh).
« New Renewable » = toutes les renouvelables sauf le bois et l’hydroélectricité.
A la différence de nombre de pays de l’OCDE, cette quantité augmente encore après le 2è choc pétrolier, jusqu’à un maximum – pour l’heure – en 2005, soit un peu avant le début de la crise économique qui a démarré en 2007.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Idem ci-dessus, mais présenté avec une courbe par énergie, pour observer l’évolution de chacun prise séparément.
Le Japon est un des pays de l’OCDE ou la consommation de charbon par personne augmente sur toute la période.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Part de chaque énergie (hors bois) dans la consommation du Japon depuis 1965, et part de l’ensemble des combustibles fossiles.
On note que la part fossile évolue à peu près comme le « reflet » de la part du nucléaire (l’hydro est constant et les nouvelles renouvelables insignifiantes), avec notamment une hausse en 2011/2012 – suite à l’arrêt du nucléaire – qui « efface » 30 ans de très lente baisse.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation d’énergie (hors bois) au Japon depuis 1965.
La courbe de tendance est orientée à la baisse depuis la fin des années 1960 (pour ceux à qui ce terme ne fait pas peur, cela signifie que la dérivée seconde est négative, en moyenne, depuis presque 50 ans).
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation de charbon au Japon depuis 1965.
On ne constate pas vraiment une baisse du taux de croissance annuel moyen !
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation de pétrole au Japon depuis 1965.
Le rebond de 2012 est lié à la hausse de la production électrique au fioul après Fukushima.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation de gaz au Japon depuis 1965.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation d’énergies « non fossiles » (hors bois) au Japon depuis 1965.
On note que la croissance de cette contribution a tendance à baisser en tendance, avec en plus une très forte baisse en 2011 et 2012 (Fukushima).
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Evolution des émissions de CO2 d’origine fossile au Japon depuis 1965, discriminée par énergie, en millions de tonnes.
L’effet Fukushima (une hausse en 2012) est bien visible.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review 2014
Evolution des émissions de CO2 d’origine fossile par personne au Japon depuis 1965, discriminée par énergie, en tonnes.
A la différence de nombre de pays de l’OCDE, elles sont quasiment au niveau du maximum historique.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Evolution de l’efficacité énergétique de l’économie au Japon depuis 1965 (dollars constants de PIB par kWh d’énergie primaire).
Quand la courbe monte c’est que l’économie devient plus efficace. On note que de 1990 à 2010 cet indicateur ne s’est quasiment pas amélioré (mais très tôt il a atteint la valeur que l’Europe a atteint seulement en 2010).
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Evolution de l’efficacité CO2 de l’économie au Japon depuis 1965 (grammes de CO2 fossile par dollar constant de PIB).
La courbe baisse quand l’économie émet moins de CO2 par unité produite. Cet indicateur ne s’est quasiment pas amélioré depuis le début de la stagnation japonaise (début des années 1990).
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review 2014 et World Bank 2014
Pour la période 1965-2014, taux de croissance du PIB japonais (axe horizontal) vs. taux de croissance de la consommation d’énergie.
La régression signifie deux choses : d’une part que sur la période il y a eu en moyenne 1% de croissance annuelle sans énergie supplémentaire (c’est la signification de l’intersection entre la droite de régression et l’axe des abscisses) et que, ensuite, pour avoir 1% de croissance supplémentaire de l’économie il faut environ 1% de croissance de l’énergie.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Consommation d’énergie au Japon (axe horizontal) vs PIB du Japon (en milliards de dollars constants) pour la période allant de 1965 à 2016
La ligne orange part de 1965, en bas à gauche, et les points rouges suivent ensuite l’ordre chronologique vers le haut et la droite.
On note un quasi-point de rebroussement en 2006. La « crosse sur la gauche » signifie que c’est d’abord l’énergie qui baisse, et ensuite le PIB, excluant de fait un enchaînement qui expliquerait la baisse de l’énergie consommée par la crise (sinon la courbe « tournerait à droite »).
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Consommation d’énergie au Japon (axe horizontal) vs valeur ajoutée de l’industrie (en milliards de dollars constants) pour la période allant de 1970 à 2016
La ligne marron part de 1965, en bas à gauche, et les points suivent ensuite l’ordre chronologique).
On note que cette courbe suit grosso modo une droite jusqu’à un premier maximum en 1991, et depuis elle « gravite » autour d’un point fixe pour l’énergie et la production industrielle.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Consommation de pétrole au Japon (axe horizontal) vs. PIB au Japon (en milliards de dollars constants) pour la période allant de 1965 à 2016.
En points verts foncé avec ligne verte : période de 1965 à 1982.
En points rouges avec trait orange : période allant de 1983 à 2016.
De 1970 à 2010, le Japon a quasiment triplé son PIB sans augmenter sa consommation de pétrole, une évolution qui rappelle celle de l’Allemagne (avec une large part d’exportations dans les deux cas de figure) ou de la France (pour qui c’est le nucléaire qui a joué ce rôle).
Mais depuis 2008 la tendance est différente : un PIB à peu près stable avec un peu moins de pétrole chaque année en tendance (mais aussi un peu plus de dette).
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Production électrique du Japon depuis 1985, en milliards de kWh, avec le détail par énergie primaire.
L’augmentation de la production fossile après Fukushima est spectaculaire, dans une tendance de fond qui elle est peu impactée par cet épisode.
Données: BP Statistical Review
Production d’électricité « non fossile » (ou sans CO2) par personne au Japon depuis 1965.
La décrue post-Fukushima du nucléaire a fait passer la proportion d’électricité non fossile de 35% à 12%. L’effort massif sur le solaire correspond à des volumes qui sont loin de ceux qui ont été perdus !
Source des données BP Statistical Review