Consommation d’énergie primaire en Chine, bois exclu, depuis 1965.
On note l’envolée spectaculaire du charbon sur les 10 dernières années, charbon dont la Chine consomme à elle seule la moitié du total mondial.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Idem ci-dessus, mais présenté avec une courbe par énergie, pour observer l’évolution de chacun prise séparément.
Outre la prédominance du charbon, on note aussi que les « nouvelles renouvelables » (éolien+solaire+biogaz) y sont très loin derrière l’hydroélectricité, tout comme le nucléaire.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Idem ci-dessus, en agrégeant dans une courbe « nuclear and renew » toutes les énergies « sans carbone », à savoir renouvelables (hors bois) et nucléaire.
Dans le « nuclear & renew » c’est l’hydroélectricité qui domine largement.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Consommation d’énergie primaire par personne en Chine, bois exclu, depuis 1965, en tonnes équivalent pétrole
(une tonne équivalent pétrole = 11600 kWh).
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Idem ci-dessus, mais présenté avec une courbe par énergie, pour observer l’évolution de chacun prise séparément.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Part de chaque énergie (hors bois) dans la consommation chinoise depuis 1965, et part de l’ensemble des combustibles fossiles.
Tout cela reste plein de carbone aussi !
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation d’énergie (hors bois) de la Chine depuis 1965.
La tendance sur le taux de croissance (la ligne pointillée noire) est presque « plate » sur la période.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation de charbon en Chine depuis 1965.
Comme cette énergie prédomine largement il est peu étonnant de retrouver ici à peu près la même forme de courbe que pour la variation de l’énergie chinoise dans son ensemble.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation de pétrole en Chine depuis 1965.
La forme générale est en 2 temps (baisse rapide du taux de croissance jusqu’en 1980, puis constance dans le positif à 5% environ depuis), même si la tendance de fond à l’échelle du demi-siècle est à la baisse de ce taux.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation de gaz en Chine depuis 1965.
La variation est clairement en 2 temps : baisse rapide du taux de croissance jusqu’au contre-choc, puis hausse rapide depuis.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation d’énergies « non fossiles » (hors bois) en Chine depuis 1965.
On note que contrairement à la zone OCDE, ce taux augmente sur la période, ce qui reflète surtout la hausse du taux de croissance de l’hydroélectricité, première énergie « non fossile » en Chine et de loin.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Evolution des émissions de CO2 d’origine fossile en Chine depuis 1965, discriminée par énergie, en millions de tonnes.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Evolution des émissions de CO2 d’origine fossile par personne en Chine depuis 1965, discriminée par énergie, en tonnes.
Les émissions par chinois sont désormais supérieures à celles d’un français, et presque aussi élevées que celles d’un européen.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Evolution de l’efficacité énergétique de l’économie chinoise depuis 1965 (dollars constants de PIB par kWh d’énergie primaire).
Quand la valeur monte c’est que l’économie devient plus efficace.
Malgré un progrès certain sur la période, la valeur de 2016 se situe au tiers de la valeur européenne (l’économie chinoise est donc 3 fois moins efficace dans son utilisation de l’énergie que l’économie européenne si les taux de change sont les bons).
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Evolution de l’efficacité CO2 de l’économie chinoise depuis 1965 (grammes de CO2 fossile par dollar constant de PIB).
La courbe baisse quand l’économie émet moins de CO2 par unité produite.
Comme pour l’efficacité énergétique de l’économie, malgré des progrès la valeur atteinte est 4 fois plus importante que pour l’Europe (la Chine émet donc 4 fois plus pour la même valeur économique à l’arrivée), et 5 fois plus que pour la France.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Pour la période 1965-2016, taux de croissance du PIB chinois (axe horizontal) vs. taux de croissance de la consommation d’énergie.
Il n’y a pas plus de découplage que pour l’OCDE, et pour faire 1% de PIB en plus il faut environ 1% de croissance de l’énergie.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Consommation d’énergie en Chine (axe horizontal) vs PIB chinois (en milliards de dollars constants) pour la période allant de 1965 à 2017
La ligne orange part de 1965, en bas à gauche, et les points rouges suivent ensuite l’ordre chronologique vers le haut et la droite.
Cette courbe présente très peu d’accidents par rapport à ce qui s’observe pour les pays de l’OCDE, et elle est d’une « rectitude » remarquable.
La « crosse » qui s’observe – avec des configurations différentes – pour les pays de l’OCDE après 2006 est totalement absente ici, toutefois on note une inflexion à partir de 2013, dont il est très difficile de savoir si elle annonce un gain d’efficacité réel, ou si elle traduit seulement des statistiques chinoises peu fiables…
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Consommation d’énergie en Chine (axe horizontal) vs valeur ajoutée de l’industrie (en milliards de dollars constants) pour la période allant de 1965 à 2017
La ligne marron part de 1965, en bas à gauche, et les points marron suivent ensuite l’ordre chronologique.
Même remarque que ci-dessus pour la forte différence de la forme avec celle des pays de l’OCDE.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Consommation de pétrole en Chine (axe horizontal) vs. PIB chinois (en milliards de dollars constants) pour la période allant de 1965 à 2017.
En points verts foncé avec ligne verte : période de 1965 à 1982
En points rouges avec trait orange : période allant de 1983 à 2017
Les chocs de 1974 et 1979 sont très peu visibles (alors qu’ils ont massivement infléchi la trajectoire dans les pays de l’OCDE), et par contre on voit le gain en efficacité pétrole de l’économie après 1982. Il n’y a pas non plus de crosse visible après 2006.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Production électrique de la Chine depuis 1985, en milliards de kWh.
Que de charbon !
Source : BP Statistical Review
Production d’électricité « non fossile » (ou sans CO2) par personne en Chine depuis 1965 (la production électrique par personne atteint environ 4500 kWh, soit les deux tiers de la moyenne européenne.
L’hydroélectricité domine de la tête et des épaules cette partie « non fossile ».
Source des données : BP Statistical Review
Consommation (tiretés) et production domestique (trait plein) de pétrole en Chine depuis 1965, en millions de tonnes par an.
Autosuffisante jusqu’au début des années 1990, la Chine importe désormais les 2/3 de sa consommation. On note une petite baisse depuis 2015, dont il est difficile de tirer une conclusion quelconque à ce stade.
Source des données : BP Statistical Review
Consommation (tiretés) et production domestique (trait plein) de charbon en Chine, en millions de tonnes équivalent pétrole par an (une tonne équivalent pétrole ≈ 1,5 à 3 tonnes de charbon selon sa qualité).
On constate que la consommation est essentiellement issue de la production locale (comme pour l’essentiel des pays gros consommateurs de charbon).
Source des données : BP Statistical Review
Consommation (tiretés) et production domestique (trait plein) de gaz en Chine, en millions de tonnes équivalent pétrole par an (une tonne équivalent pétrole = 11600 kWh ≈ 1000 m3 de gaz).
Autosuffisante jusqu’à la fin des années 2000, la Chine importe désormais la moitié de sa consommation.
Source des données : BP Statistical Review