Consommation d’énergie primaire en France, bois exclu, depuis 1965 .
« New Renewable » = toutes les renouvelables sauf le bois et l’hydroélectricité.
On note un maximum – pour l’heure – en 2004.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Idem ci-dessus, mais présenté avec une courbe par énergie, pour observer l’évolution de chacun prise séparément.
Sur les 10 dernières années toutes les énergies sont quasi-stables, sauf le pétrole qui baisse et les nouvelles ENR qui augmentent, et une baisse récente du nucléaire dont il est difficile de dire si c’est le début de quelque chose.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Idem ci-dessus, en agrégeant dans une courbe « nuclear & renew » toutes les renouvelables (hors bois) et le nucléaire.
Grace au nucléaire, la France est un des rares pays où le premier terme de l’approvisionnement est « non fossile »… mais il n’augmente pas alors qu’il devrait faire 100% d’ici 30 ans !
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Consommation d’énergie primaire par personne en France, bois exclu, depuis 1965, en tonnes équivalent pétrole.
(une tonne équivalent pétrole = 11600 kWh).
« New Renewable » = toutes les renouvelables sauf le bois et l’hydroélectricité.
On note un maximum – pour l’heure – au début des années 2000.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Idem ci-dessus, mais présenté avec une courbe par énergie, pour observer l’évolution de chacun prise séparément.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Part de chaque énergie (hors bois) dans la consommation en France depuis 1965, et part de l’ensemble des combustibles fossiles.
On note que la part fossile – très en dessous de la moyenne planétaire – évolue à peu près comme le « symétrique » de la part du nucléaire, y compris pour les années récentes où elle remonte.
Compilation de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation d’énergie (hors bois) en France depuis 1965.
La courbe de tendance est orientée à la baisse depuis la fin des années 1960 (pour ceux à qui ce terme ne fait pas peur, cela signifie que la dérivée seconde est négative, en moyenne, depuis près de 50 ans).
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation de charbon en France depuis 1965.
Le taux moyen est négatif sur la période.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation de pétrole en France depuis 1965.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation de gaz en France depuis 1965.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Variation annuelle de la consommation d’énergies « non fossiles » (hors bois) en France depuis 1965.
On note que la croissance de cette contribution a tendance à baisser, ce qui reflète le fait que les « nouvelles énergies renouvelables » n’ont pas le potentiel pour retrouver la croissance permise par le nucléaire et l’hydro dans les années 1970.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Evolution des émissions de CO2 d’origine fossile en France depuis 1965, discriminée par énergie, en millions de tonnes.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Evolution des émissions de CO2 d’origine fossile par personne en France depuis 1965, discriminée par énergie, en tonnes.
On note que le maximum a été atteint au moment du second choc pétrolier, et surtout qu’elles sont aujourd’hui inférieures à 6 tonnes, ce qui est 2 tonnes sous la moyenne européenne et 4 tonnes sous la moyenne allemande.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review
Evolution de l’efficacité énergétique de l’économie en France depuis 1965 (dollars constants de PIB par kWh d’énergie primaire).
Quand la courbe monte c’est que l’économie devient plus efficace.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Evolution de l’efficacité CO2 de l’économie en France depuis 1965 (grammes de CO2 fossile par dollar constant de PIB).
La courbe baisse quand l’économie émet moins de CO2 par unité produite. La baisse rapide qui suit le premier choc pétrolier combine des mesures d’économie (première réglementation thermique par exemple) et la montée en puissance du nucléaire.
La valeur actuelle est inférieure à la moyenne européenne, et représente la moitié de la valeur pour les USA.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Taux de croissance du PIB français (axe horizontal) vs. taux de croissance de la consommation d’énergie en France pour la période 1965-2014.
La régression signifie deux choses : d’une part que sur la période nous avons eu en moyenne 1,5% de croissance annuelle sans énergie supplémentaire (c’est la signification de l’intersection entre la droite de régression et l’axe des abscisses) et que, ensuite, pour avoir 1% de croissance supplémentaire de l’économie il faut un peu plus de 1% de croissance de l’énergie.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Consommation d’énergie en France (axe horizontal) vs PIB en France (en milliards de dollars constants) pour la période allant de 1965 à 2017.
La ligne orange part de 1965, en bas à gauche, et les points suivent ensuite l’ordre chronologique vers le haut et la droite.
On voit distinctement les épisodes de 1974 (avec récession d’un an), 1979 (pas de récession),1990, et surtout la belle « crosse vers la gauche » à partir de 2006, en haut.
La « crosse sur la gauche » signifie que c’est d’abord l’énergie qui baisse, et ensuite le PIB, excluant de fait un enchaînement qui expliquerait la baisse de l’énergie consommée par la seule crise (sinon la courbe « tournerait à droite »).
La croissance « dématérialisée » depuis 2012 est un sujet de débat, puisque la production industrielle est sous le niveau de 2007…
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Consommation d’énergie en France (axe horizontal) vs valeur ajoutée de l’industrie (en milliards de dollars constants) pour la période allant de 1965 à 2017.
La ligne marron part de 1965, en bas à gauche, et les points suivent ensuite l’ordre chronologique.
La courbe est bien plus rectiligne que pour le PIB : on ne triche pas avec la physique ! Cela dit surtout qu’avec beaucoup moins d’énergie nous aurons beaucoup moins de produits manufacturés de toute sorte, y compris des logements et des véhicules…
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Consommation de pétrole en France (axe horizontal) vs. PIB en France (en milliards de dollars constants) pour la période allant de 1965 à 2017.
En points vert foncé avec ligne verte : période de 1965 à 1982.
En points rouges avec trait orange : période allant de 1983 à 2017.
De 1974 à 2007, la France a plus que doublé son PIB en baissant significativement sa consommation de pétrole, et est un des rares pays occidentaux à présenter ce profil de courbe.
Calcul de l’auteur sur données BP Statistical Review & World Bank
Production d’électricité en France depuis 1985, en milliards de kWh, discriminée par mode.
NB : les « nouvelles renouvelables » sont converties en équivalent primaire, donc avec la convention la plus favorable possible.
Source des données BP Statistical Review
Détail de la production d’électricité « non fossile » (ou sans CO2) par personne en France depuis 1965.
« Geothermal & biomass » regroupe la géothermie et la production électrique au biogaz (qui en représente la quasi-totalité).
Cette électricité « non fossile » – essentiellement nucléaire – représente 95% de la production française.
Source des données BP Statistical Review & World Bank
Consommation (tiretés) et production domestique (trait plein) de pétrole en France depuis 1965, en millions de tonnes par an.
La production domestique de l’Hexagone est quasi nulle (1% du total), et donc notre pays importe tout son pétrole.
Source des données : BP Statistical Review
Consommation (tiretés, depuis 1965) et production domestique (trait plein, depuis 1980) de charbon en France, en millions de tonnes équivalent pétrole par an (une tonne équivalent pétrole ≈ 1,5 à 3 tonnes de charbon selon sa qualité).
On constate que la différence entre consommation et production n’a pas tellement varié depuis que les deux données sont disponibles : le charbon est un pondéreux qui voyage mal, et quand les ressources domestiques baissent la consommation baisse aussi en général.
Du reste chez nous cette baisse a commencé bien avant que la question du climat ne soit sur la table !
Source des données : BP Statistical Review